La plage se trouve dans la commune de Locmaria, sur la côte sud de l’île. Plus confidentielle que Donnant ou les Poulains, elle est accessible par un petit sentier et offre un cadre apaisant, presque méditatif. Ici, pas de grandes vagues ni de foule, mais le chant du vent, le clapotis de l’eau et une vue dégagée sur l’océan.

Le nom Port-Andro vient du breton “Porzh An Dro”, qui signifie le port du retour.

Autrefois, c’était un point de repère pour les marins et pêcheurs revenant au port. Il symbolise encore aujourd’hui le retour au calme, à la terre, à l’essentiel. Pour les habitants de l’île, c’est une plage pleine de souvenirs tendres : premières baignades, promenades d’enfance, pique-niques à l’ombre des pins…

Sur les hauteurs de la plage, un petit cimetière des naufragés veille en silence. Il rappelle les nombreuses tragédies maritimes qui ont marqué Belle-Île au fil des siècles.

Chaque tombe raconte l’histoire d’un marin ou d’un inconnu dont la mer n’a pas rendu le nom… Un lieu humble, mais profondément émouvant, que peu de visiteurs connaissent.

Tôt le matin, bien avant que la plage ne se remplisse, quelques habitués se retrouvent sur les rochers de Port-Andro pour admirer le lever du soleil 🌅.

Ils arrivent avec un café chaud dans un thermos, un plaid sur les épaules et parfois une petite viennoiserie 🥐☕. On appelle ça ici le “café-andro”, un moment suspendu où l’on partage le silence, les couleurs du ciel, et cette sensation rare : être exactement à sa place.

Port-Andro, c’est l’anti-tourist spot. Pas besoin d’artifice : juste la mer, le sable, les pins… et le silence.

On y vient pour se ressourcer, se souvenir, profiter du vrai Belle-Île. C’est une plage simple, mais qui laisse une trace profonde.